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Nos vignes et nos terroirs

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Nos vignes sont situées en bordure de la belle Dordogne sur ce que l’on appelle le « bourrelet de Palus », constitué d’un sol argilo-limoneux et d’un sous-sol de graves. C’est une zone viticole qui remonte au moins au 17ème siècle (carte agricole de Belleyme) car elle est située en bordure de rivière – ce qui facilitait les transports – et bénéficie d’un terroir riche et bien drainé grâce à une légère déclivité et un sous-sol constitué de graves, particulièrement filtrant.

Lorsque nous avons acquis le Château de Bel avec ma femme, il n’y avait que 4,5 hectares qui entouraient la propriété, plantés de Merlot à 90% et de vieux  Cabernet Franc. Puis, avec l’aide de mon Beau-Père, nous nous sommes agrandis à 8 hectares par l’achat de parcelles à proximité. C’est une surface assez faible en Bordelais mais qui me permet de rester en prise directe avec le travail de la vigne et du chai. Depuis 2005,  le vignoble est en pleine restructuration par l’arrachage de vieilles vignes peu intéressantes car plantées dans les années 1960/1970, époque d’une viticulture un peu trop productiviste, au détriment de la qualité.

Aujourd’hui, je pense que dans l’appellation Bordeaux, les vieilles vignes ne riment pas souvent avec qualité. J’ai donc pris la décision de renouveler  et diversifier petit à petit le vignoble en plantant des Merlots très qualitatifs mais surtout du Cabernet Franc, cépage que j’adore et qui me paraît aujourd’hui incontournable pour produire des vins plus digestes, frais et aussi avec un degré d’alcool plus bas. Je teste également sur des plus petites surfaces le cépage Malbec (ou Cot, ou Pressac) et le Chenin blanc qui ont historiquement connu de belles heures dans notre région.

Par chance, ma mère est originaire de Libourne et y est restée lorsqu’elle s’est mariée avec mon père de souche béarnaise.

Son grand-père exerçait le métier d’artisan- tonnelier sur la commune de Pomerol et ,comme beaucoup, possédait quelques arpents de terres dont une partie en vignes . En fouillant dans le grenier familial, nous sommes tombés un jour sur une affichette mentionnant une Médaille d’Or au Concours Agricole pour le Clos du Canton des Ormeaux, premier et dernier témoignage historique du vin de notre arrière grand-père.

Nous avions donc un Nom et surtout , l’essentiel, une parcelle à Pomerol ! Lorsque nous l’avons replanté en 1987, c’était un simple champs de 17 ares (un sixième d’ hectare), entouré de vignes, et qui avait connu des usages aussi variés que potager, simple friche et terrain de gens du voyage. Elle a été cultivée ensuite par un propriétaire voisin qui en est resté fermier jusqu’en 2004.

C’est aujourd’hui une magnifique vigne de Merlots gorgés de fruits et de générosité qui a atteint une pleine maturité.

Le deuxième vie du Clos du Canton des Ormeaux a commencé en 2005 lorsque j’ai décidé de reprendre son exploitation et de me lancer dans l’élaboration d’une cuvée malheureusement limitée à 1000 bouteilles ! Par chance, mes parents ont gardé la maison de mon aïeul et surtout son ancien atelier de tonnellerie qui me sert aujourd’hui de chai de vinification et d’élevage. Ce n’est donc pas un vin de garage mais d’atelier !

A peu près 20 m² de surface dont la moitié à l’étage : pas vraiment le chai idéal en matière de confort de travail mais je l’adore . Parce que j’ai l’impression de perpétuer à mon humble niveau une histoire, celle d’une famille, ‘la petite histoire’. Et puis du fait de son exigüité, toute opération doit au préalable être mûrement réfléchie et organisée sous peine de se retrouver coincé entre 2 barriques …

L’aventure a continué en 2007 par l’acquisition d’une parcelle de 50 ares à 500 mètres du chai. Un geste qui résume à la fois ma passion pour cette appellation , un optimisme inaltérable et mon inconséquence (ou imprévisibilité)  en matière financière. Car j’ai du, au bout de 3 années difficiles, revendre – heureusement à des gens confiants et de confiance et aujourd’hui des amis – la moitié de cette parcelle pour satisfaire ma banque et mon besoin naturel de passer une partie de la nuit à dormir.

C’est d’abord une rencontre avec un ami de mon beau-père, Bernard Gadrat . Un personnage comme je les apprécie , drôle, libre, plein d’énergie et d’envie . Il vit dans un endroit plein de charme à Montagne, entouré de 2 hectares de vignes en appellation Montagne-Saint-Emilion.

Il m’a donné depuis 2013 ses vignes en fermage sur un terroir assez incroyable de fraicheur et de profondeur. L’effet millésime est franchement insignifiant ici puisque les années réputées faibles à Bordeaux n’ont rien à envier aux si nombreux « millésimes du siècle » à Bordeaux …

Je fais la-bas plutôt des petites cuvées qui vont mettre en valeur le cépage sur son terroir : avec « Achille », c’est le Cabernet Franc (à 50%) qui parle et exprime sa richesse aromatique et son « vivant ». Les « Hautes Graves« , tout en finesse aux tanins fondus et travaillés. Avec « La Veille des Landes », c’est le Merlot sans maquillage qui nous balance son fruit et son « pulpeux » dans les papilles ! »

Amistat, c’est tout d’abord une histoire d’amitié mise confidentiellement en bouteille.  Passionnés par le Grenache, nous nous sommes engagés dans l’expression la plus pure de ce cépage emblématique et profondément ancré dans le paysage Catalan.  A la recherche d’équilibres, notre regard s’est tourné vers le terroir des Aspres, sols de schistes bruns dégradés, au sud de Perpignan, proche de la frontière Espagnole. Notre philosophie : la vigne conduite sans désherbants s’équilibre chaque année sans excès de vigueur, sans stress pour autant, son profond enracinement vieux de près de 70 ans lui permet d’appréhender maintenant l’avenir avec une sérénité certaine. Certes la production n’est pas très généreuse mais la concentration des vins témoigne d’un jus délicatement extrait à ce vignoble de façon manuelle. Dans un souci éthique et d’authenticité nous ne désirons pas employer d’intrants même si nous considérons certains d’entre eux comme inoffensifs. Nous privilégions donc les levures indigènes à celles du commerce et jugeons inutiles les produits de stabilisation. Le soufre est utilisé de façon très modérée nous permettant de livrer des vins la plupart du temps inférieurs au seuil de détection. Nos vins sont donc susceptibles de contenir quelques sulfites. Nous prenons le parti de mettre en bouteille les vins sans filtration, leur éclat visuel dépendant de leur décantation naturelle au cours de l’élevage.
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